OBJECTIVE: To investigate the factors associated with attitudes towards wife beating among women in partnerships in Zimbabwe in order to assist public health practitioners in preventing intimate partner violence (IPV). METHODS: A nationally representative survey of 5907 women of reproductive age (15-49 years) was conducted in Zimbabwe. Women were asked about their attitudes towards wife beating in five situations. The survey included sociodemographic characteristics, partnership characteristics, and household decision-making. FINDINGS: Over half of all women in Zimbabwe (53%) believed that wife beating was justified in at least one of the five situations. Respondents were most likely to find wife beating justified if a wife argued with her spouse (36%), neglected her children (33%), or went out without telling her spouse (30%). Among women in partnerships (n = 3077), younger age, living in rural areas, lower household wealth, schooling at a lower level than secondary, and lower occupational status were associated with women reporting that wife beating is justified. Women who reported that they make household decisions jointly with their partners were less likely to say that wife beating is justified. CONCLUSIONS: Zimbabwe has a long way to go in preventing IPV, particularly because the younger generation of women is significantly more likely to believe that wife beating is justified compared with older women. Given the current social and political climate in Zimbabwe, finding means to negotiate rather than settle conflict through violence is essential from the household level to the national level.
OBJETIVO: Investigar los factores asociados a la actitud demostrada por las mujeres con pareja de Zimbabwe ante los casos de maltrato de la esposa, a fin de ayudar a los profesionales de la salud pública a prevenir la violencia de pareja. MÉTODOS: Se llevó a cabo en Zimbabwe una encuesta nacionalmente representativa entre 5907 mujeres en edad fecunda (15-49 años), a las que se preguntó su opinión sobre el maltrato de las esposas en cinco situaciones. La encuesta incluía datos sociodemográficos e información sobre las características de la relación y sobre la adopción de decisiones en el hogar. RESULTADOS: Globalmente, más de la mitad de las mujeres de Zimbabwe (53%) creían que el maltrato a las esposas estaba justificado por lo menos en una de las cinco situaciones planteadas. Las entrevistadas tendían sobre todo a considerar justificado el maltrato cuando la esposa hubiese discutido con su cónyuge (36%), desatendido a sus hijos (33%) o salido de casa sin decírselo al marido (30%). Entre las mujeres con pareja (n=3077), la menor edad, el hecho de vivir en zonas rurales, la menor riqueza del hogar, un nivel de escolarización inferior al secundario y un menor estatus laboral se asociaban a una mayor tendencia a justificar el maltrato de las esposas. Las mujeres que declararon que tomaban las decisiones domésticas conjuntamente con su pareja demostraron una menor tendencia a justificar el maltrato conyugal. CONCLUSIÓN: En Zimbabwe queda aún mucho por hacer para prevenir la violencia de pareja. En particular porque, en comparación con las mujeres de más edad, la generación más joven está significativamente más inclinada a considerar justificado el maltrato de la esposa. Dado el actual clima social y político reinante en Zimbabwe, el hallazgo de fórmulas de negociación que reemplacen el recurso a la violencia como medio de dirimir los conflictos es esencial a todos los niveles, desde el doméstico al nacional.
OBJECTIF: Etudier les facteurs associés aux attitudes envers les brutalités conjugales chez les femmes mariées ou vivant maritalement au Zimbabwe afin d'aider les acteurs de la santé publique à prévenir les violences conjugales. MÉTHODES: Une enquête a été réalisée au Zimbabwe sur un échantillon national représentatif de 5907 femmes en âge de procréer (15-49 ans). Les femmes ont été interrogées sur leur attitude envers les brutalités conjugales dans cinq situations hypothétiques. Lors de l'enquête ont également été recueillies des données sur les caractéristiques socio-démographiques du ménage, le statut de la femme par rapport à son mari/partenaire et la prise de décision au sein du ménage. RÉSULTATS: Au Zimbabwe, plus de la moitié de l'ensemble des femmes (53 %) pensaient qu'il était justifié que la femme soit battue dans au moins une des cinq situations présentées. Les femmes enquêtées étaient davantage susceptibles de trouver justifié que la femme soit battue si elle se disputait avec son mari/ partenaire (36 %), négligeait ses enfants (33 %) ou sortait sans avertir son mari/partenaire (30 %). Parmi les femmes mariées ou vivant maritalement (n = 3077), les facteurs tels que l'âge (femmes plus jeunes), la résidence en zone rurale, le faible niveau économique du ménage, le niveau d'études ne dépassant pas le primaire et la situation professionnelle inférieure étaient associés au fait de considérer le fait d'être battue comme justifié. Les femmes qui prenaient les décisions d'ordre domestique en commun avec leur mari/partenaire trouvaient moins souvent une justification aux brutalités conjugales. CONCLUSIÓN: Le Zimbabwe a encore un long chemin à parcourir en ce qui concerne la prévention des brutalités conjugales, d'autant plus que les jeunes générations de femmes sont beaucoup plus enclines que leurs aînées à trouver justifié que la femme soit battue par son mari/partenaire. Etant donné l'actuel climat social et politique qui règne dans le pays, il est indispensable de trouver à tous les niveaux, dans les ménages comme au niveau national, des moyens de régler les conflits par la négociation plutôt que par la violence.